Trois pont « génois » enjambent la rivière
Il suffit de passer les ponts… qui sont au nombre de trois et que l’on dit génois, c’est-à-dire construits entre la fin du XIIIe et le milieu du XVIIIe siècle, période durant laquelle la Corse appartenait à la république de Gênes, grand port de la Méditerranée et riche cité commerciale.
Le pont du Quercetu est situé dans la plaine. Construit en galets roulés, il est le plus trapu des trois. Il domine les pâturages envahis, au printemps, par les asphodèles.
Le pont du Ponticello (« petit pont ») permet de passer la rivière à la hauteur du hameau du même nom. Avec son audacieuse courbure, l’arche de pierres est ample et fine. Elle relie les deux rives encaissées. Architecturalement le plus réussi, ce pont jouxte la fontaine sous voûte qui a été restaurée en 2007. L’ensemble est très harmonieux. Ce lieu est le point de départ de nombreuses promenades. L’ancienne route –strada vechja– qui conduisait à la plaine part de là.
Plus haut dans la vallée, à la hauteur du hameau de Selmacce, le troisième pont est celui du Guadubughju (le ruisseau sombre) situé près du point d’eau qui porte ce nom. C’est un des lieux les plus remarquables de la vallée. Il se situe sur le chemin qui relie Pietracorbara à Sisco par la montagne.